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La visite du conseiller à la sécurité national turque, Serdar Killis, dimanche dernier au Akkar, s’est déroulée sans tapage, malgré la modification du programme et l’incident qui a été circonscrit afin qu’il ne dégénère pas. L’artisan de la visite, Khodor Abbas, a expliqué que la décision de la visite a été prise lors d’une rencontre au siège du Conseil de la sécurité nationale à Ankara entre le président de la municipalité de la localité d’Aïdamoun, Moustapha Ibrahim, et son vice-président Rami Haddad d’un côté, M. Killis de l’autre.
L’objectif était de remercier M. Killis, ancien ambassadeur de Turquie au Liban, pour avoir financé des projets de développement dans la région du Akkar pour un montant de 10 millions de dollars. Rappelons que les habitants de la localité de Kawachira sont d’origine turque. Aïdamoun, pour sa part, est peuplée moitié-moitié par des chrétiens et des musulmans d’origine turque. Al-Biré, qui est la plus grande localité sunnite de la région, a été pendant l’empire ottoman un centre administratif important.
Le programme de la visite a été modifié à la dernière minute. M. Killis a décidé de ne plus se rendre à Bira car l’ancien président de la municipalité, Mohammad Wehbé, qui est son ami, est accusé d’être un partisan du régime syrien. Un groupe d’habitants du village s’est alors rendu à l’étape de Kawachira, où il a intercepté le convoi de M. Killis.
Après une échauffourée, il a été finalement décidé que l’ancien ambassadeur s’arrêterait sur la place centrale d’al-Bira sans visiter le domicile de M. Wehbé, bien qu’à l’origine cette étape faisait parti du programme.
Médiarama, Vendredi 20 Avril 2012
Numéro 76

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